Avoir le sens de l'orientation est capital quand on veut découvrir une nouvelle ville. Pour Buenos Aires, il y a un petit « truc » indispensable pour tout nouvel arrivant : le « guiate ». Petit guide avec plans de la ville, circuits des bus!!! Le tout, c'est de comprendre comment ça marche!!!
Buenos Aires est une ville immense mais par chance rien n'est vraiment loin de là où j'habite pour le moment, donc je peux faire pas mal de choses à pied. La capitale est quadrillée par de grandes avenues et il ne s'avère pas si compliqué de s'orienter.
Pour ma première vraie ballade dans la ville. Je découvre le quartier appelé Recoleta. Au détour d'une rue, mon hôte, Solène, et moi tombons sur le cimetière de la Recoleta. C'est un peu le Père Lachaise de Buenos Aires.
En le contournant, on trouve la Plaza de Francia et on fait face au musée des Beaux-Arts. Si on poursuit la ballade, on arrive sur un petit parc tout à fait charmant pour prendre un bol d'air, bordé de petits stands où l'on peut trouver des bijoux, des attrape-touristes, voire même des chaussettes. Comme nous sommes attendues, je n'ai pas le temps d'aller au musée mais je garde ça en tête pour la semaine prochaine. La fin d'après-midi se poursuit par la rencontre d'un animateur de la radio Mitre, la deuxième d'Argentine. Fabricio fait des radios-crochets pour une émission et prépare de nouveaux projets pour une radio web, il a un million de choses à raconter après 20 ans de radio ! Ça a été un moment vraiment drôle et sympathique.
Tombe d'Evita Peron, épouse de président et véritable idole argentine |
les sculptures du cimetières |
En le contournant, on trouve la Plaza de Francia et on fait face au musée des Beaux-Arts. Si on poursuit la ballade, on arrive sur un petit parc tout à fait charmant pour prendre un bol d'air, bordé de petits stands où l'on peut trouver des bijoux, des attrape-touristes, voire même des chaussettes. Comme nous sommes attendues, je n'ai pas le temps d'aller au musée mais je garde ça en tête pour la semaine prochaine. La fin d'après-midi se poursuit par la rencontre d'un animateur de la radio Mitre, la deuxième d'Argentine. Fabricio fait des radios-crochets pour une émission et prépare de nouveaux projets pour une radio web, il a un million de choses à raconter après 20 ans de radio ! Ça a été un moment vraiment drôle et sympathique.
19h : l'heure du goûter !!! Je savoure mes premières empanadas !!! Elles sont à la hauteur de leur réputation! Un vrai régal !!!
les empanadas au fromage et aux oignons
Aujourd'hui dimanche, je suis partie à l'assaut de la très célèbre Plaza de Mayo. Elle doit son nom à la Révolution de Mai qui permis l'indépendance de l'Argentine le 25 mai 1810. Elle est également célèbre parce que c'est là où Las Madres (les mères) des disparus de la « guerre sale » tournent en rond une fois par semaine pour réclamer justice. Au bout de cette place, la Casa Rosada, les bureaux de la présidence, est un édifice incontournable de la capitale. Je décide de me cultiver et de faire la visite intérieure. C'est fou comme on a l'impression de visiter un bâtiment européen ! Très chargé en dorures, sculptures et poteries, les salons mettent en avant les personnalités argentines. Rendez-vous sur le balcon d'où les présidents haranguent la foule, il donne directement sur la Plaza de Mayo. Ce sont les gardes civiles (beaucoup moins rigides que les gardes anglais!) qui se chargent de la visite et des quelques explications historiques.
Casa rosada
Plaza de Mayo
Autour de la Plaza, on trouve également la Catedral Metropolitana. Alors pour être franche, à première vue ça ressemble plutôt à un temple grec!!! D'énormes colonnes marquent l'entrée, où brûle une flamme en l'honneur de tous les soldats morts dans les différents conflits argentins. A l'intérieur, repose le corps du Général San Martin, personnage important de l'histoire du pays.
En repartant vers le Microcentro, je tombe sur un tournage de film. Ça me rappelle que je suis dans une capitale...mais franchement je les ai plaint à ce moment-là. Il fait vraiment chaud, et pour une prise de moins d'une minute il leur a fallu au moins 20 minutes de mise en place !!!
Je remonte tranquillement vers l'avenue 9 de Julio, où l'on trouve l'obélisque représentée sur toutes les cartes postales de Buenos Aires. J'avais dans l'idée d'aller au Teatro Colon qui mérite le détour selon le Lonely Planet... pas de bol...il est en travaux et on ne voit strictement rien !!!
Je m'arrête alors pour manger un morceau. C'est l'occasion de goûter au fameux pancho dont l'odeur avait piqué mes narines le premier matin. Verdict : je n'ai pas trop aimé ! Ça ne vaut pas le bon hot-dog américain! Le pain est trop sucré et les saucisses beaucoup trop chimiques à mon goût. Au moins, j'ai tenté !!!
Sur le chemin du retour, je fais la connaissance d'Eduardo. Un monsieur d'un soixantaine d'année qui pensait que j'étais perdue. On fait un bout de chemin ensemble et il me propose de prendre un café. J'apprends que c'est un marin reconverti en danseur de tango « El tigre » est son nom de scène. Après le café, il continue la visite touristique par le Teatro Martin et m'explique où il faut que je cherche la programmation pour voir des spectacles, me parle du quartier San Telmo où il faut que j'aille pour voir du « vrai » tango, m'invite même à aller le voir danser dans la semaine. Comptez sur moi pour vous raconter si j'y vais !
J'adore ces flâneries touristiques, je peux prendre tranquillement la température de la ville. Et puis cette rencontre fortuite avec « el tigre » a vraiment été une belle surprise. Je ne sais pas si en France je me serais laissée promener par un vieux monsieur, mais je ne regrette pas de l'avoir suivi en cette fin journée.