De Cordoba, je suis revenue donner un petit coup de main à la ferme biodynamique de Las Ondinas, près de Buenos Aires. J'ai retrouvé quelques compagnons de travail, les animaux, le potager... une quinzaine de jours où j'ai profité de chaque moment.
Puis il faut revenir sur la capitale, récupérer mes affaires...J'ai retrouvé le couple d'Italiens rencontrés à la ferme de Mendoza, Ana Lisa et Marco.
Comme le retour devait être à la hauteur du voyage...j'ai bien évidemment une petite anecdote à vous conter pour clôturer les Déambulations Hispanoaméricaines.
Depuis le début, je suis persuadée de prendre l'avion dans la nuit de jeudi à vendredi. Quand mercredi, vers 17h, Ana Lisa me demande quel est mon itinéraire de retour, je lui explique que je pars à 6h30 le 24, puis que j'ai une journée d'attente à Rio et que j'arrive à Paris le vendredi vers 15h. Au moment où je m'entends le dire, je réalisé que c'est impossible que je parte dans la nuit de jeudi à vendredi. J'ai couru jusqu'à un cyber pour vérifier mon billet et heureusement que j'ai eu une illumination parce qu'en fait j'avais pas réalisé que le 24 à 6h30, ça signifie dans la nuit de mercredi à jeudi!
Pas de panique, j'ai récupéré tous mes bagages, mais c'est plutôt que prévu et je pensais avoir une journée en plus pour me préparer au retour. Pas tout à fait le temps d'y penser, à 3h le taxi m'emmène à l'aéroport et je grimpe dans le bon avion.
THAT'S ALL FOLKS!!!!!!!!!!!!!!!!!
Ainsi se terminèrent les onze mois de déambulations sur le continent américain. L'heure n'est point encore au bilan, mais plutôt à l'émotion de renter à la maison. Je suis partagée entre tristesse d'avoir terminé cette aventure, joie de retrouver tous mes proches, mes amis et puis excitation à l'idée de penser au prochain voyage...parce qu'il faut être sincère...je n'ai pas écris mon dernier mot!!!
J'espère vous avoir fait un peu voyagé ou du moins avoir su partager cet incroyable voyage avec vous. Peut-être que la conscience que ce voyage a réveillé chez moi aura suscité un peu de curiosité.
J'espère aussi, et surtout, vous avoir fait ri, ou du moins vous avoir amusé parce que j'ai pris beaucoup de plaisir à écrire ces lignes, à choisir ce que j'allais vous raconter. Je n'ai pas tout raconté car une part du voyage m'appartient.
Ma « Légende Personnelle », comme l'écrivait Paolo Coelho dans l'Alchimiste, est intimement et à tout jamais liée à ce continent, l'Amérique Latine. Mon cœur parle espagnol, il bat au rythme des tambours des descendants des Grandes Civilisations. Mes trésors ne sont pas des données monétaires mais bien moins matériels. Ils sont la mémoire de ces paysages et des gens que mes rétines ont imprimé, des expériences que ma chair et mon cœur ont enregistré.
Quelques mots d'une chanson "Latinoamérica" de Calle 13 pour achever ce dernier article.
Tu no puedes comprar el viento, (tu ne peux pas acheter le vent)
Tu no puedes comprar el sol (tu ne peux pas acheter le soleil)
Tu no puedes comprar la lluvia (tu ne peux pas acheter la pluie)
Tu no puedes comprar el calor (tu ne peux pas acheter la chaleur)
Tu no puedes comprar las nubes (tu ne peux pas acheter les nuages)
tu no puedes comprar los colores (tu ne peux pas acheter les couleurs)
Tu no puedes comprar mis alegrias (tu ne peux pas acheter mes joies)
Tu no puedes comprar mis dolores (tu ne peux pas acheter mes douleurs)
Aqui estamos de pie,Qué viva la América ! (Ici nous sommes debout, Vive l'Amérique !)
El jugo de mi lucha no es artificial porque el abono de mi tierra es natural
Aqui estamos de pie,Qué viva la América ! (Ici nous sommes debout, Vive l'Amérique !)
El jugo de mi lucha no es artificial porque el abono de mi tierra es natural
(Le fruit de ma lutte n'est pas artificiel parce que l'engrais de ma terre est naturel)
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