lundi 10 mai 2010

Parce que Noëmie sera toujours Noëmie !

J'ai sans doute clos le chapitre Mendoza un peu rapidement à vrai dire... J'ai oublié de vous raconter que la cousine de Gaston Lagaffe, c'est-à-dire moi, a refait surface (spéciale dédicace à Antoine et au néo-rock, dédicace également à un bracelet qui s'est détaché, est tombé dans un verre qui a renversé une bouteille de sirop de menthe, qui par malchance n'avait pas de bouchon, sur un tapis qui n'étais bien sûr pas moi)! Bon, ce ne sont pas vraiment des gaffes mais plutôt quelques anecdotes qui au final me font rire et que j'ai envie de vous faire partager.


Je vous ai raconté que la première semaine à Mendoza, je suis montée à cheval. La dernière fois que je suis montée, c'était au Mexique, il y a 13 ans, dans le ranch où nous allions de temps à autre pour le week-end. Dans la ferme de Tunuyan, il y a avait une jument, sans nom à vrai dire, qu'on m'a demandé de ramener au champ. La jument est un peu fofolle, se monte sans selle et au lieu d'avoir des rennes en cuir, c'est une chaîne en fer qui fait office de. Je suis donc montée, gracieusement, bien évidemment, sur le dos de l'animal, et me voilà partie au trot en direction du dit champ. Lui tirer sur la chaîne pour lui indiquer la direction me faisait mal pour elle mais je n'avais pas d'autre choix car la demoiselle avait envie de galoper et moi...pas vraiment ! Arrivée sans encombre à destination, j'ai cru que le tour était joué et déjà je m'enorgueillissais de vous le raconter...sauf que : en descendant du cheval, je n'ai pas fait attention où je mettais les pieds et comme je vous le disais la jument est un peu perturbée, elle a eu quelques mouvements brusques et m'a délicatement écrasé le petit orteil. Sur le coup, j'ai pas eu vraiment mal mais je déambule depuis quelques semaines avec un orteil qui fait le double de son jumeau, qui a une forme et une couleur légèrement bizarres, et qui, quand je fais certains mouvements ou que je mets certaines chaussures me rappelle que j'aurais mieux fait de garder mes bottes ce jour-là plutôt que de jouer la citadine à la campagne avec mes nus-pieds !!! Bon, aux autres, j'ai dit que je me suis pris le pied dans un coin de mur...j'avais trop honte!!!!!!!!!!!!

Deuxième anecdote : vous connaissez nos amies les fourmis ? Oui c'est petites bêtes noires qui grignotent les feuilles de vos plantes, se trimbalent en bande le long des fenêtres... J'ai eu à faire avec leurs cousines, les rouges!!! Je suis sûre que certains d'entre vous se rappellent un épisode de Mac Gyver où le méchant tombe dans une fosse pleine de fourmis rouges qui s'empressent de le dévorer comme si c'était un steak bien tendre. La semaine dernière, comme je vous ai raconté, c'était la cueillette des pommes dans la ferme de Mendoza. Il fallait ramasser autant les pommes dans les arbres que celles tombées au sol. En tant qu'élève dévouée à son apprentissage, j'ai mis les mains partout, dans les herbes hautes, dans la terre...enfin bref...A un moment donné, j'ai commencé à sentir quelque chose me piquer dans le cou et le long des bras. Bien naïvement, j'ai frotté pensant que c'était une innocente petite bestiole. Et puis, ça m'a piqué plus fort. J'ai alors demandé à Guillaume, mon compatriote, si les fourmis ça pique. Il me répond que les noires non, mais les rouges oui. Tout en me tapant là où ça pique, je tente de trouver cette invitée surprise et je m'aperçois que je subis une attaque de fourmis rouges. C'est comme les poux, plus tu y penses et plus ça te gratte ! Je parie d'ailleurs qu'au moment où vous lirez cette ligne certains vont se passer la main dans les cheveux et se gratter un petit peu le cuir chevelu !!! Légèrement paniquée par les images du méchant de Mac Gyver, j'essaye de tuer les petites bêtes qui se baladent dans mon tee-shirt. Et c'est là que ça devient drôle : Guillaume me dit que ces petites bêtes s'accrochent à tout et qu'il vaut mieux que je retire mes vêtements. Bien sûr, au début, je pense à une blague d'un goût douteux dans de telles circonstances. Et puis, celui-ci me répète qu'il faut que j'enlève mes vêtements et que je les tape. Donc, au milieu du champ, je me retrouve en pleine séance de strip-tease, du tee-shirt au chaussettes. Je peux vous dire que je ne me suis pas posée longtemps la question, et en sous-vêtements j'ai secoué aussi fort que possible mes vêtements. Au final, j'ai survécu : je ne suis morte ni de honte, ni des petites piqûres rouges que vous laissent ces « charmantes » bestioles !

Dernière anecdote, beaucoup plus courte : le dernier jour de la cueillette des pommes, il a fallu grimper dans les arbres comme je l'ai déjà raconté. Hormis les bras déchirés par les branches, j'ai réussi à me balafrer l'arcade, et à me faire assommer par une pomme ! Pour ma défense, les arbres ont beaucoup mais beaucoup trop de petites branches qu'on ne voit pas une fois dedans, et cette grosse pomme était vraiment « vachement » grosse !!!


Allez, riez... mais c'est pas dit que ça ne vous arrive pas un jour!!!!!!

4 commentaires:

  1. c'est juste pas possible d'avoir autant de chance t'es vraiment gâtée toi!!! lol!!!

    Adé

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  2. reste comme tu es mais fait quand meme attention lol.j'adore te lire c'est super,profite de tout ces moments,pleins de bisous

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  3. Assommée par une pomme alors là celle là je l'adore ! Je tenterais de m'en souvenir pour te foutre la honte lors des soirées mondaines !!!!

    Emma

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  4. Je serai ravie de pouvoir faire le clown lors d'une soiree un peu mondaine oú on doit se tenir!!! Je compte sur toi Emma...cela dit, pas sure que j'en ai pas des pires a raconter d'ici quelques mois!!!!

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