Aujourd'hui, mission hautement culturelle : musée Carlos Gardel. Il est à deux pas de la maison et c'est une journée idéale pour aller dans un lieu climatisé...Il fait sans doute encore 30° !!! Ce serait tellement génial de les supporter au bord de l'eau ! Mais je suis en plein Buenos Aires et la meilleure solution pour rester un tant soit peu fraîche, ce sont les musées. Je peux ajouter que de toute façon, ça ne fera pas de mal à ma culture générale!
Situé rue Jean Jaurès, derrière la rue Boulogne sur mer (et oui, c'est un comble, faire autant de kilomètres pour retrouver les mêmes noms qu'en France !!!!!!), on trouve la maison musée Carlos Gardel.
A vrai dire, c'est un nom qui me disait vaguement quelque chose jusqu'à aujourd'hui. Mais j'ai découvert que Señor Gardel est une icône nationale, datant du début du XX. En fait, si j'ai bien tout compris, Gardel est le premier à avoir mis des paroles sur des tangos qui jusqu'à ce moment-là étaient seulement instrumentaux. Il n'utilisait pas le bandonéon (petit accordéon) mais plutôt une guitare criolla (criollo = métissage entre un espagnol et un indien). Il a tourné partout en Amérique du Sud avec ses musiciens, il a fait du cinéma aux Etats-Unis, a conquis Broadway et Paris...
La petite anecdote qui m'a fait un peu sourire, c'est que ce fameux Carlos Gardel, adulé (il y a une statue de lui à deux pas du musée et certains lui glissent une cigarette entre les doigts pour faire vivre la légende!) est français à l'origine !!! Et oui messieurs mesdames ! Il est né à Toulouse et en 1904, il a alors 2 ou 3 ans, sa mère et lui débarquent à Buenos Aires où sa mère va travailler comme repasseuse. Charles Gardes deviendra plus tard l'incontournable Carlos Gardel.
Il est mort au sommet de son art dans un accident d'avion en provenance de Bogota (Colombie) d'où il revenait de jouer. Il a été pleuré par tous les porteños. Des journaux écrivaient même à l'époque que Buenos Aires était restée étonnamment silencieuse à l'annonce de sa mort.
Il me reste maintenant à découvrir sa musique. J'ai bien écouté quelques morceaux au musée et ça a piqué ma curiosité, j'ai bien envie de la rassasier !
PS : n'hésitez pas à vérifier sur wikipédia les infos...juste au cas où mon cerveau de blonde aurait quelque peu fondu au soleil !!!
Salut Noëmie ca y est j'ai enfin l'adresse de ton blog et je viens de lire tes premiers recits, ca m'a l'air bien cool ce ptit road trip pour le moment mais fais attion quand même tous les vieux monsieur ne sont sans doute pas aussi gentil!! Gros bisous prends soin de toi..Simon
RépondreSupprimerHola Noemaï no soucaï! Contente de redécouvrir l'histoire du tango argentin avec toi !! En revanche ne fais pas trop ta maligne avec les 30°c à l'ombre hein ; ) J'ai hâte de voir les photos de Tunuyan. Bonne pérégrination petit padawan. Besos mil. Mag
RépondreSupprimerSalut,
RépondreSupprimerj'avais un peu de retard dans le suivi de ton périple, je suis désormais à jour. Merci ! C'est très agréable de te suivre dans ton aventure !
Bonne continuation dans tes visites, rencontres impromptues et autres gourmandises...
Tout pleins de bisous,
Emilie
Salut,
RépondreSupprimerA mon tour je viens de découvrir avec plaisir ton récit.
Je pense qu'il va être trés agréable de te suivre dans sur le chemin.
je te souhaite d'en prendre plein les yeux et le coeur.
Bisous
Blandine